Les véhicules électriques se développent de plus en plus et si la question de la recharge des batteries est gérée aujourd’hui principalement au domicile, sur des stations de recharge ou sur des parkings privés, qu’en sera-t-il demain lorsque l’électrique aura pris de l’essor ?
La loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) exige que : « les bâtiments non résidentiels comportant un parc de stationnement de plus de vingt emplacements disposent, au 1er janvier 2025, d'au moins un point de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables situé sur un emplacement dont le dimensionnement permet l'accès aux personnes à mobilité réduite. » Cette obligation qui peut concerner vos établissements comporte des dérogations mais sera pour beaucoup un projet à mener.
Quelques points de vigilance sont à envisager avant de se lancer.
Le temps de charge de la batterie dépendra de sa spécificité et, pour un même véhicule, il existe plusieurs types de batteries qui conditionnent le temps de charge.
En termes de charge, il faut distinguer la charge lente ou normale, la charge accélérée et la charge rapide. Le temps de charge dépend donc de la taille de la batterie et de la charge délivrée qui est respectivement :
La terminologie superchargeur renvoie à des IRVE dédiées constructeurs (exemple le plus connu : Tesla) et uniquement pour les véhicules de leur marque.
Ainsi, la puissance délivrée par l’IRVE peut être limitée par la puissance acceptée par la batterie, ne faisant pas gagner de temps de charge.
Autre point d’attention, il existe 4 types de connecteurs dédiés au mode de charge et livrés avec le véhicule.
Il convient donc, dès lors que l’on envisage une gestion de parc de véhicules électriques d’être vigilant sur l’ensemble des maillons de la chaîne : la capacité de la structure en terme de puissance souscrite, la capacité de la batterie et la performance de votre borne.